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On lève le pied sur la consommation d’huile de palme

 

L’huile de palme se trouve à peu près dans tous les aliments transformés que nous achetons dans le commerce : les biscuits en premier lieu, mais pas que ! Vous en trouverez dans les viennoiseries, dans vos margarines, dans vos salades en boite… et même dans vos produits d’entretien. A tel point que les marketeurs indiquent son absence comme argument de vente ! c’est dire.

Sur elle, on entend beaucoup de choses : qu’elle est riche en carotène, certes, mais aussi qu’elle est toute aussi désastreuse pour l’environnement que pour notre santé.

Si certaines marques commencent à en prendre conscience et à la remplacer par d’autres huiles comme l’huile d’olive notamment, la plupart (notamment parmi les marques bon marché) ne sont pas aussi consciencieux !

Comment éviter l’huile de palme dans notre consommation courante ?

Quelques conseils pour vous y aider.

Première chose, on doit apprendre à la reconnaître, ce qui passe nécessairement par la lecture des étiquettes. Vous la trouverez évidemment sous son appellation la plus simple « huile de palme », mais malheureusement aussi de façon plus insidieuse sous les doux noms de graisse de palme, grasse palmiste (si, si !) ou encore huile palmiste.

Ensuite, on revoit ses habitudes et on se remet à cuisiner. En effet, limiter l’achat des produits transformés vous permettra une meilleure maîtrise de ce qui se trame dans votre assiette, sans parler de la satisfaction de préparer des bons plats maison.

Si vous n’êtes pas un cordon bleu ou que vous ne souhaitez pas réinvestir votre cuisine, évitez en tant que possible les produits gras comme les friands, les viennoiseries industrielles, les plats à basse de margarine et les pizzas.

En se dirige aussi vers les rayons bio de ses magasins préférés ; certains labels lcomme« Green Palm RSPO » oeuvrent pour une utilisation raisonnée et responsable de l’huile de palme, en s’assurant que son extraction n’entraîne pas la déforestation de certaines zones vertes ou en garantissant le respect et l’implication des populations locales dans leur production et leur consommation.

Enfin, au risque de paraître un peu bobo, on n’hésite pas à demander des renseignements au commerçant ou pourquoi pas, pour les plus audacieux, d’écrire directement aux industriels en leur demandant des précisions. Vous serez certainement surpris de les voir vous répondre !